21/06/2021
Baromètre EY de l’attractivité de la France
Malgré la crise de la Covid-19, l’attractivité de la France a bien résisté en 2020. La France conserve la place acquise en 2019, de premier pays européen d’accueil des investissements étrangers, devant le Royaume-Uni (2e) et l’Allemagne (3e).
Ensuite, parmi les projets recensés, la France est cette année encore le premier pays d’accueil pour les investissements de production et pour ceux de recherche et développement.
Elle montre en particulier une forte résilience dans l’accueil des projets de production, la baisse enregistrée en France pour ce type de projet (-17 %) est moins importante que celle enregistrée dans l’ensemble de l’Europe (-22 %) et largement inférieure à celle observée en Allemagne (-37 %).
De manière générale les secteurs de la santé, la logistique, les services financiers, l’énergie, le traitement de l’eau et des déchets ont été préservés ou portés par la crise. La France se distingue particulièrement pour l’accueil des projets en santé. Elle est le pays ayant reçu le plus de projets dans ce secteur en 2021, et a enregistré une hausse de 123 % du nombre de projet dans l’industrie pharmaceutique. A noter qu’elle a été la destination de 40 % de l’ensemble des projets d’investissement dans les équipements médicaux et chirurgicaux.
La forte attractivité des régions françaises est également mise en avant dans ce baromètre :
- L’Ile-de-France est la deuxième région européenne d’accueil des projets d’investissement, derrière le Grand Londres,
- 3 régions françaises figurent dans le top 5 des régions européennes pour l’accueil des projets d’investissement manufacturiers : Grand Est, Hauts-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes.
La confiance des entrepreneurs étrangers en la capacité de la France à surmonter la crise est forte. 44 % des dirigeants d’entreprises interrogés sur le Plan de Relance français l’estiment plus performant que ceux des autres pays. Ils sont également près de 3 sur 4 (74 %) à anticiper une progression de l’attractivité de la France d’ici 2025. Enfin, 1 dirigeant sur 2 déclare envisager de relocaliser des activités en France dans les 3 prochaines années.
Evolution du nombre de projets d’investissement annuels recensés en France, au Royaume-Uni et en Allemagne depuis 2010.