A titre de comparaison, les projets n’ont crû que de 2% au Royaume-Uni et ont baissé de 10% en Allemagne, principaux concurrents de l’Hexagone en Europe. La France connait donc une capacité de rebond beaucoup plus importante que dans le reste de l’Europe avec un niveau record en matière de projets d’investissement quand le nombre de projets dans l’Union est en dessous de son niveau de 2019. Elle confirme qu’elle est une valeur refuge pour les investisseurs étrangers.  

Ces bons résultats témoignent de la dynamique observée par les chiffres publiés dans le «Bilan de l’investissement international créateur d’emplois» de Business France en mars dernier qui relevaient qu’en 2021, la France avait accueilli 1 607 projets d’investissement (+32 % par rapport à l’année 2020) qui avaient permis la création ou le maintien de 45008 emplois (+30% par rapport à 2020). 

«L’attractivité de la France est consacrée pour la troisième année consécutive par les dirigeants internationaux interrogés par EY. Business France a pris toute sa part à cet effort d’attractivité et je salue limplication des équipes et leur étroite collaboration avec nos partenaires en régions au sein de la Team France Invest, qui ont permis, depuis 2017, d’accompagner plus de 6 900 projets dans les territoires français, et créer ainsi plus de 185000 emplois. Au total, pour 2021, Business France aura été à l’origine de 59% des projets d’investissements internationaux », précise Christophe Lecourtier, Directeur général de Business France. 

L’attractivité de notre territoire est donc en constante amélioration. Un projet d’investissement sur cinq en Europe se fait désormais en France. La moyenne d’emplois créés par projet (38) est également en augmentation de 12% par rapport à l’année 2020.  Avec 69% d’extensions de sites (contre 23% au Royaume-Uni et 19% en Allemagne), la France s’illustre dans la satisfaction des investisseurs étrangers installés en France. Une entreprise qui s’y implante, s’y développe et y pérennise son activité. Elle crée ainsi de l’emploi et des retombées économiques pour le territoire d’implantation. 

« Le baromètre EY de l’Attractivité 2022 reconnaîtlimpact des réformes du quinquennat et du plan de relance qui ont permis de renforcer et mieux communiquer surles atouts structurels de notre pays. Être pour la troisième année consécutive le pays le plus attractif, en augmentant l’écart avec nos voisins allemands et anglais,est déjà une réussite en soi. Mais savoir que 56% des investisseurs souhaitent établir ou étendre leurs opérations et rapatrier leurs activités industrielles en France nous obligent à poursuivre les réformes et être plus encore à leur écoute. La France s’appuiera sur le Plan pour 2030, sur la relocalisation des chaines de valeur ajoutée et sur une Europe devenue moins naïve pour ancrer ce leadership dans la décennie à venir. » souligne Pascal Cagni, Président du Conseil d’administration de Business France. 

Un projet d’investissement sur cinq en Europe se fait désormais en France. La moyenne d’emplois créés par projet (38) est également en augmentation de 12% par rapport à l’année 2020.  Avec 69% d’extensions de sites (contre 23% au Royaume-Uni et 19% en Allemagne), la France s’illustre dans la satisfaction des investisseurs étrangers installés en France. Une entreprise qui s’y implante, s’y développe et y pérennise son activité. Elle crée ainsi de l’emploi et des retombées économiques pour le territoire d’implantation. 

La France conserve la 1ère place du classement européen des projets manufacturiers avec 482 projets, devant le Royaume-Uni (145 projets) et l’Allemagne (106 projets). Ceci est d’autant plus important que les «supply chains» sont en cours de reconstruction et que la France a un rôle important à jouer dans cette réorganisation. Le plan d’investissement France 2030, qui concerne les secteurs d’avenir, constitue un facteur d’attractivité fondamental dans lequel les investisseurs étrangers ont toute leur place et l’ont bien compris puisque 56% d’entre eux envisagent de relocaliser leurs activités en France dans les 3 prochaines années.  

Les investissements étrangers ruissellent sur tous les territoires de l’Hexagone, et pas seulement dans les grandes métropoles. A l’instar des données produites dans le dernier bilan des investissements directs étrangers de Business France en mars dernier, près d’un projet industriel sur deux est localisé dans un territoire de moins de 50000 habitants (45% des projets et 72% des projets industriels dans les communes de moins de 20000 habitants).  

 

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