#France Relance doit permettre au pays de « transformer la crise en opportunité, en investissant prioritairement dans les domaines les plus porteurs, ceux qui feront l’économie et créeront les emplois de demain » Emmanuel Macron, Président de la République.

Pour compléter les mesures économiques d’urgence mises en œuvre dès le début de la crise, en mars dernier, puis les plans de soutien aux secteurs les plus durement touchés appliqués à compter de cet été, le plan de relance présenté ce jour en Conseil des ministres, d’un montant de 100 milliards d’euros sur deux ans, constitue la troisième phase de la réponse française à la crise. L’Union européenne financera ce plan de relance à hauteur de 40 milliards d’euros à la suite de l’accord historique conclu par les chefs d’État et de gouvernement fin juillet. Ce plan de relance sera mis en œuvre en 2021-2022 et présenté dans le cadre du projet de loi de finances pour 2021 qui sera présenté au Conseil des ministres fin septembre.

Ce plan de relance a pour objectif de soutenir les entreprises, l’emploi et les services publics à court terme et de préparer l’économie française de 2030 : une économie plus verte, plus compétitive, plus souveraine et plus solidaire. Ce plan de relance doit permettre à la France de retrouver dès 2022 le niveau d’activité de 2019.

  • Au-delà de son rôle conjoncturel pour le soutien à l’économie, le plan de relance revêt un rôle structurel, par les moyens accordés à l’accélération des transitions écologique et numérique, par son inscription dans l’agenda de réformes du Gouvernement pour améliorer la compétitivité, l’attractivité et la productivité et par l’objectif de renforcer la souveraineté industrielle de la France. Pour cela, le plan de relance s’articule en trois volets :
  • 30 milliards d’euros seront consacrés à l’accélération du verdissement de l’économie, à l’investissement dans la rénovation énergétique des bâtiments, dans les infrastructures et la mobilité vertes, dans la décarbonation des processus de production, dans le développement de nouvelles technologies vertes (hydrogène, biocarburants, recyclage) ;
  • 34 milliards d’euros viseront au renforcement de la compétitivité et de la souveraineté économique, avec une baisse massive des impôts de production, un soutien au financement en fonds propres des entreprises, l’investissement dans l’innovation industrielle, le soutien à l’export et le renforcement de la résilience et l’indépendance de l’industrie française par des mesures de sécurisation d’approvisionnements critiques et de soutien à l’investissement productif en France ;
  • 36 milliards d’euros seront employés pour le soutien aux compétences et à la cohésion sociale et territoriale. L’investissement dans les compétences vise à sauvegarder l’emploi (activité partielle longue durée), à développer l’employabilité des plus vulnérables notamment les jeunes (apprentissage, formation professionnelle, prime à l’embauche) et à renforcer la productivité (investissement dans les compétences d’avenir) et la résilience sanitaire (plan d’investissement hospitalier et en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes – Ehpad). Par ailleurs, le plan de relance doit renforcer la cohésion sociale (soutien au pouvoir d’achat des plus précaires) et territoriale (inclusion numérique, plan de relance de la Banque des territoires, redynamisation des commerces en centre-ville).

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